Notre Ferme

La Ferme D’Estraous est avant tout une histoire de famille.
Alors jeune diplômée d’une école d’ingénieur en agriculture, Pascale, fille et petite-fille d’agriculteurs, achète une ferme à Aulon, pour y mettre en pratique ses valeurs de paysannerie saine et durable.
Agriculture biologique et bien-être animal seront au centre de son projet.
Lorsque son neveu Aurélien la rejoint pour créer le GAEC Ramounas Les Estraous , il apporte de nouvelles terres, la ferme familiale de Lestelle, et de nouvelles motivations. Le résultat est une belle réussite.

L’agriculture biologique est un système de production qui maintient et améliore la santé des sols, des écosystèmes et des personnes.
Elle s’appuie sur des processus écologiques, la biodiversité et des cycles adaptés aux conditions locales, plutôt que sur l’utilisation d’intrants ayant des effets adverses. L’agriculture biologique allie tradition, innovation et science au bénéfice de l’environnement commun et promeut des relations justes et une bonne qualité de vie pour tous ceux qui y sont impliqués.

C’est en 1996 que débute l’aventure.
Protection de l’environnement, bien-être animal, et santé humaine y seront les piliers de notre activité.
1997. La fromagerie est construite et les premières brebis laitières arrivent.
Puis en 2000, c’est les premières vaches jersiaises, venues d’un troupeau renommé d’Orléans.
En 2014, de nouvelles terres familiales sont intégrées, et la production du fromage de chèvre débute, exclusivement réservée aux marchés commingeois.
En 2015, le programme d’agrément Bio pour les méthodes d’élevage et de transformation commence.
En 2016, le  GAEC Ramounas Les Estraous est formé.
La ferme obtient la certification  agriculture biologique  fin 2017.

La ferme est constituée de 3 îlots :
Dans les Petites Pyrénées :
A Aulon, 20 Ha sur des coteaux calcaires secs.
A l’est de Lestelle De St Martory, 25 Hectares en coteaux argilo-calcaires et en plaine de la rivière du Jô.
Dans la plaine de la Garonne : 45 Ha de plaine limono-sableuse.

Prévention des maladies
Une alimentation riche en minéraux, ainsi que beaucoup d’espace aux prés et dans les bâtiments, sont des atouts pour la santé des animaux.
Notre médecine met la priorité sur les produits naturels. En cas de maladie ou blessure, les soins « réflexes » sont des cataplasmes d’argiles vertes et blanches, des compléments de charbon végétal et de la consoude, comme reminéralisant naturel.
Des produits naturels authentiques
Pour fabriquer nos fromages, nous utilisons notre lait, des ferments lactiques et de surface, naturels et vivants, du sel bio sans conservateur, aucun arôme chimique ni conservateur.
Nos lessives sont toutes biodégradables. Nous privilégions les lessives écologiques comme les cristaux de soude.

     Notre système de production, basé sur le modèle d’agriculture extensive, est constitué de grandes surfaces herbagées, avec une flore la plus diversifiée possible.
Aucun produit chimique de synthèse, ni OGM.
Nous utilisons des variétés anciennes, et/ou résistantes aux maladies. La rotation des cultures est primordiale, autant que le travail du sol, et sa dynamisation naturelle.
Nous fonctionnons le plus possible en autosuffisance, produisant l’intégralité du foin et des céréales qui servent à l’alimentation de nos animaux.
Nos ventes, exclusivement en circuits courts, limitent nos émissions de CO2.

Le respect du bien-être animal
Nos animaux ont de grands espaces herbagers, de grands espaces couverts et de la nourriture saine et abondante.
Nos chèvres vont au pré quasiment 365 jours par an, de 1 heure à 10-12 heures par jour, selon la saison et les conditions météorologiques.
Nos vaches et porcs (jeunes et adultes) sont toute l’année en plein air, et disposent d’abris adéquats: niches, bâtiments, et abris naturels comme les bois et les landes.
Nos jeunes ruminants passent généralement leur premier mois (ou leurs 2 premiers mois) au pré avec leur mère, puis sont rentrés, tout en gardant un accès à l’extérieur.
A l’intérieur des bâtiments, l’espace pour chaque animal dépasse toujours très largement le minimum admis, multipliant par 2, jusqu’à 5, l’espace par animal.